Allo-et-psy androgénétique chez la femme

  L'alopécie androgénétique, c'est quoi ? 

Chez l’homme, l’alopécie androgénétique se traduit par l’apparition, sur le dessus du crâne, de cheveux plus fins et souvent moins pigmentés, qui vont en s’éclaircissant. Cette calvitie peut toucher uniformément le dessus du crâne, ou commencer par affecter la pointe du crâne (la tonsure) ou les tempes. Avec le temps, les cheveux laissent progressivement place à un duvet qui disparaît à son tour.

Chez la femme, l’alopécie androgénétique est plus rare : une femme sur cinq vers l’âge de 40 ans, une femme sur quatre vers l’âge de 60 ans. Néanmoins, elle représente 80 % des problèmes de perte de cheveux durable chez la femme.

Dans ce cas, la perte de cheveux concerne l’ensemble du dessus du crâne, de manière diffuse, parfois en épargnant la lisière frontale (le départ des cheveux sur le front). Contrairement à ce qui est observé chez l’homme, l’alopécie androgénétique chez la femme n’est jamais complète : des cheveux persistent, clairsemés.

L’alopécie androgénétique résulte de deux facteurs : une prédisposition génétique et l’action des androgènes, les hormones sexuelles mâles, néanmoins présentes en faible quantité chez les femmes.

En présence d’un terrain génétique favorable, les follicules pileux du dessus du crâne sont particulièrement sensibles à l’action des androgènes, et en particulier d’une substance dérivée de la testostérone (la DHT, dihydrotestostérone). Sous l’action de cette hormone, le cycle de pousse du cheveu est accéléré et raccourci. Le cheveu devient plus fin, moins foncé et tombe plus vite. Les 20 à 25 cycles de pousse censés durer toute la vie sont épuisés en quelques années. Les follicules pileux situés sur les côtés du crâne sont moins sensibles à l’action de l’hormone et leur cycle de pousse est moins perturbé.

Chez la femme, d’autres facteurs hormonaux peuvent favoriser l’alopécie androgénétique : les contraceptifs oraux (« pilule ») ou les traitements hormonaux de la ménopause. De plus, le stress et l’excès de cholestérol sanguin pourraient également être des facteurs de risque d’alopécie chez la femme.

Source : 
https://www.vidal.fr/maladies/peau-cheveux-ongles/chute-cheveux-alopecie/alopecie-androgenetique.html

 • Mon expérience :

Dessins dans cet article issu d'une planche d'une
dessinatrice BD nantaise, Margaux Manchon

J'ai pris pendant plusieurs années la pilule Diane 35 que je supportais très bien : aménorrhées régulières, pas d'effets secondaires visibles ou ressenties... Je prenais cette pilule du fait d'un complexe sur ma pilosité et afin de limiter mon acné. Après différentes alertes de professionnels (une pharmacienne qui me laisse un message pour m'alerter sur les risques de cette pilule, puis ma médecin généraliste), j'arrête cette pilule. J'en commence une autre, dont j'ai oublié le nom, qui ne m'a pas convenue. Un endocrinologue me dira que j'aurais du continuer Diane 35 et que les pharmaciens en synthèse, feraient mieux de la boucler puisque la prescription n'est pas dans leurs compétences. Perdue au milieu de ces injonctions contradictoires, je maintiens ma décision d'arrêt de la pilule Diane 35. Du fait de la difficulté de trouver une gynécologue à Nantes, je me tourne à nouveau vers ma médecin généraliste, qui a une spécialité en gynécologie, pour voir pour une nouvelle contraception.

Ce rendez-vous débouche, en ce début d'année 2024, sur une première pour moi : le stérilet. Le médecin me prescrit le stérilet Jaydess, qui sera ensuite retiré du marché fin 2024. En effet, "ces follicules hypertrophiés, qui ne peuvent être distingués cliniquement des kystes ovariens, ont été signalés parmi les effets indésirables dans les essais cliniques chez environ 13,2 % des femmes utilisant Jaydess, et incluaient des kystes ovariens, des kystes ovariens hémorragiques et des kystes ovariens rompus" (source : Vidal).

Ma médecin généralist échoue une première fois à "l'installer" ce qui me refroidit durant quelques semaines à réessayer. J'y retourne toutefois, et cette fois, il est posé. Je ne parviens pas à identifier combien de temps exactement après, mais en quelques semaines, j'ai constaté une perte de cheveux sur le dessus de ma tête (raie élargie, cheveux plus parsemés, cuir chevelu davantage visible...).

Il se trouve que vers la période où mon stérilet a été posé, lors d'une soirée tranquille avec des amis autour d'une fondue (j'en salive encore !), l'hôte de la maison, un jeune médecin généraliste, me dit au cours d'une discussion (j'ai oublié comment nous en sommes arrivés là, mais il ne s'agissait pas de drague) qu'il peut éprouver du désir pour tout type de femmes, mais qu'une chose le rebutte particulièrement : les femmes chauves/qui perdent leurs cheveux. 


Les quelques mois qui ont suivi, complexée depuis presque toujours, au moins depuis la primaire, j'ai d'abord pensé que je focalisais davantage sur cet aspect de mon physique à cause de cette remarque faite  en soirée, que je me faisais des films. Au fond de moi toutefois, j'étais étonnée d'observer mes cheveux aussi parsemés sur le haut du crâne, moi qui avais plutôt les cheveux denses justement avant, mais bon, je me dis que je n'avais peut-être pas remarqué avant, que ci ou ça.

Et puis un jour, je vais chez mes parents, comme environ une fois tous les trois mois. Dans la cuisine, lumière allumée au plafond, ma mère dans sa délicatesse la plus habituelle, me sort : "Mais t'es chauve !". J'ai d'abord très mal pris cette remarque mais elle ne dirait pas de telles choses pour me blesser. C'était quelques minutes avant que j'aille chez une coiffeuse dans le patelin que je ne connaissais pas et c'était le rendez-vous de coiffeur le plus looong de ma vie. Pendant tout le rendez-vous, j'étais au bord des larmes à cogiter et à m'imaginer devenir chauve, les larmes aux yeux, la coiffeuse n'était pas spécialement sympa... En tout cas, elle constate qu'effectivement mes cheveux sont un peu parsemés sur le dessus du crâne. Alors que quelques heures auparavant j'espérais encore me faire des films, je rentre dépitée par ce qui est désormais une réalité, et commence des recherches sur Internet.

Quelques semaines plus tard, le stérilet m'est retiré, je reste plusieurs mois sans contraception. Pas mal débordée professionnellement pendant quelques mois, je mets ce souci de côté, me disant d'une part que focaliser n'aidera pas et qu'il faut laisser le temps à l'organisme de se réhabituer après un arrêt de contraception. Je me dis aussi que ce n'est pas un problème de santé grave ou urgent.

Six mois après qu'il m'ait été retiré, les cheveux ne repoussent toujours pas. Ce n'est pas flagrant, mais je le vois et j'ai l'impression que ça s'empire. Je reprends donc rendez-vous chez ma médecin généraliste qui constate aussi que mes cheveux sont plus parsemés, et je débute des examens sanguins, prend rendez-vous pour une échographie pelvienne, un syndrôme des ovaires polykystiques (SOPK) pouvant expliquer une chute de cheveux. 

Surtout, dans cette période où j'ai davantage de temps, je passe des heures et des heures à chercher à endiguer au maximum cette chute de cheveux dans l'attente qu'une cause médicale soit identifiée. Je ne sais que je ne me résume pas à mes cheveux, que ce n'est pas si grave... mais ils représentent pour moi un élément important de ce que je vis comme ma féminité. Complexée, il s'agit de l'une des partie de mon corps que j'apprécie à la base. L'idée de ne plus avoir de cheveux me paralyse complètement,  et je ne suis pas sûre d'être capable de sortir de chez moi si cette chute s'aggrave, d'assumer cette chute de cheveux. 

Dans l'attente d'un diagnostic médical et des solutions idoines, qui me semblent indispensables au-delà de tout traitement naturel, Certains aliments, les compléments alimentaires et les produits naturels (aromathérapie), d'après différents sites et parfois, études scientifiques, semblent faire consensus pour d'une part, limiter la chute de cheveux, et d'autre part, stimuler leur croissance. C'est ces produits que je souhaite vous lister et que je teste actuellement et plusieurs en même temps. Je vous ferai un retour des suites prochainement.

Je précise que ne suis pas formée dans ce domaine et que ces éléments résultent du temps que j'ai passé à faire des recherches sur Internet. Si tu as des connaissances sur ce sujet et que tu souhaites corriger ou apporter des compléments en commentaires, ce n'est que du bonus pour nous toutes. J'essaierai d'améliorer cet article au fur et à mesure. 


• Listes 

de ce qui semble faire consensus pour freiner la chute de cheveux et/ou stimuler la pousse : 

• Alimentation



• Compléments alimentaires

De préférence, avec avis préalable du médecin qui pourra prescrire une prise de sang pour faire un bilan, vérifier s'il y a carences ou si ces compléments alimentaires sont compatibles avec d'éventuels traitements médicamenteux habituels. 


- Levure de bière


- Fer


- Zinc


- Magnésium :

 Produits naturels 

- Huiles :


- Huiles essentielles :

. Romarin : 
. Cèdre de l'atlas : 
. Lavande : 
. Sauge sclarée : 

- Hydrolat


- Poudres: 


- Herbes

. Romarin 
. Ortie :
. Thym
. Gingembre
. Alfalfa

• Facteurs poussant accélérer la chute de cheveux

. Cigarette :
. Alcool : 

Sources : 
https://www.mon-alopecie.fr/

• Allo-et-psy

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